Halifax (N.-É.) – Voici une déclaration de Brian Sauvé, président de la Fédération de la police nationale, en réponse aux commentaires du public au sujet du témoignage de membres de la GRC à la Commission des pertes massives :
« La FPN ne fera pas de commentaires devant les médias sur l’état d’esprit d’un membre en particulier ni sur sa volonté de témoigner devant la Commission des pertes massives. Nous continuerons d’appuyer la participation importante de nos membres aux travaux de la Commission, qui fournissent des éléments de preuve qui permettront au public d’obtenir les réponses dont il a besoin.
Par ailleurs, la FPN demande à la Commission de respecter son engagement à l’égard d’une approche tenant compte des traumatismes subis par toutes les personnes directement touchées par cette tragédie, y compris nos membres. Lorsqu’il existe des moyens moins nuisibles que les témoignages publics de recueillir les preuves nécessaires de nos membres, nous continuerons de préconiser que la Commission prenne toutes les mesures possibles pour y avoir recours.
De nombreux membres de la GRC qui ont répondu à l’appel ont vécu des heures de menaces intenses et imprévisibles et ont été témoins de pertes de vie dans la nuit du 18 au 19 avril 2020. Ces heures ont été suivies de plusieurs enquêtes sur les nombreuses scènes de crime. Ces effets sont permanents, et les discussions publiques ou la couverture médiatique des événements pourraient les raviver.
À ce jour, la Commission a demandé à des dizaines de membres de la GRC de participer à de longues entrevues enregistrées avec son personnel, entrevues autour desquelles s’articulent les documents fondateurs de la Commission. Dans bon nombre de ces entrevues, on a demandé aux membres de fournir un compte rendu complet de leur participation à l’événement. À moins que cela ne soit nécessaire, la FPN a demandé à la Commission de ne pas exiger que les membres répètent ce processus difficile, reconnaissant le préjudice potentiel que cela pourrait leur causer.
Nos membres veulent respecter leur promesse de servir le public. Ils comprennent que les familles touchées sont en deuil et veulent des réponses, comme tous les Néo-Écossais dont la confiance à l’égard de la sécurité publique a été ébranlée. Bien que nos membres s’exposent toujours au danger pour servir leur collectivité, nous demandons à la Commission de ne pas les obliger à le faire, dans ce cas-ci, par respect et considération pour les répercussions que ces événements ont déjà eues sur eux et sur leurs familles. »
À propos de la Fédération de la police nationale :
La FPN a été accréditée à l’été 2019 pour représenter environ 20 000 membres de la GRC en service au Canada et à l’étranger. Il s’agit du plus important organisme canadien de relations de travail dans la police et le deuxième en importance en Amérique du Nord. La FPN constitue la première association nationale indépendante à représenter les membres de la GRC.
La FPN vise à améliorer la sécurité de la population canadienne en s’efforçant d’améliorer le matériel et la formation et d’obtenir des mesures de soutien additionnelles pour nos membres qui ont été victimes d’un sous-financement depuis bien trop longtemps. L’augmentation des ressources et du financement de la GRC contribuera à une plus grande sécurité et à une meilleure qualité de vie des collectivités grandes ou petites que la GRC sert, partout au Canada.
Pour en savoir plus : https://npf-fpn.com/fr/accueil/
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Personne-ressource pour les médias : Fabrice de Dongo
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