Avec plus de 37 000 abonnés sur TikTok et Instagram et des vidéos qui ont été visionnées plus de 622 000 fois, Falak Mughal est une gendarme à St. Albert en Alberta, et aussi connue sous le nom de @thatdesigirlcop en ligne. Elle fait usage de sa plateforme sur les médias sociaux pour briser les stéréotypes et inciter la prochaine génération de musulmanes et de filles desis à penser à devenir policières.
Surmonter les obstacles sociaux et devenir un modèle
« Comme je suis issue d’une culture sud-asiatique, on m’a toujours dit lorsque j’étais jeune, qu’en tant que femme desi je ne pouvais pas poursuivre ce qui est considéré comme une carrière masculine. On riait de moi quand je parlais de mon désir de devenir policière ou même de me joindre à l’armée; on m’a toujours dit « log kya kahin ghay » (qu’est-ce que les gens vont dire) et « larkiyan aisay kam nahi karthi » (les filles ne font pas ce genre de travail), ce qui me mettait toujours en colère. Je me demandais pourquoi on pensait que je ne pouvais pas faire certains métiers. »
« Je savais que je devais faire part de mon parcours et de mes expériences, car je me souviens que j’aurais aimé avoir quelqu’un vers qui me tourner pour obtenir des conseils, quelqu’un qui me ressemblait. »
Outiller la prochaine génération de membres de la GRC
Falak a poursuivi son rêve de devenir policière, en commençant comme gendarme à la GRC en 2019. Maintenant, elle travaille dans le cadre d’une nouvelle initiative de recrutement et de maintien en poste de la GRC axée sur l’élimination des obstacles systémiques qui touchent les personnes racialisées et sous-représentées qui aspirent à se joindre à la GRC.
« La GRC a communiqué avec moi au sujet du programme. J’ai pensé que c’était une excellente façon de partager mes expériences avec d’autres femmes qui ont eu une enfance similaire à la mienne et de promouvoir la diversité et l’inclusion au sein de la GRC. »
Au-delà de l’uniforme : comment Falak contribue à façonner l’avenir
Falak publie une vaste gamme de contenus sur ses médias sociaux, qu’il soit question d’une journée typique dans la vie d’un membre de la GRC ou de la préparation de trousses d’urgence pour le ramadan.
« Les agents de police ont également cette idée qu’il faut “demeurer solide en tout temps”, mais je veux briser cette notion toxique, car lorsqu’on n’est pas en service, on est des humains normaux avec nos conjoints, nos familles et/ou nous-mêmes. Nous aussi, on a besoin de pauses et de temps pour récupérer. Je voulais utiliser ma page pour normaliser le fait que les agents de police ont aussi une vie en dehors du travail et pour souligner que la santé mentale et la santé physique sont tout aussi importantes. »
Poursuivez la conversation : découvrez d’autres femmes remarquables de la GRC
L’histoire de Falak n’est qu’une parmi des milliers d’expériences incroyables que les femmes de la GRC ont à offrir. Que nos membres luttent contre la violence des gangs du Lower Mainland en Colombie-Britannique, sauvent des vies à l’extérieur du travail ou même défendent de nouvelles initiatives communautaires pour redonner aux jeunes, nous sommes toujours émerveillés par leur travail.