Services aux membres

Partout dans le monde, le peuple canadien est reconnu pour son sens de la justice et sa gentillesse. Cette réputation est généralement bien méritée et se reflète partout au Canada. Alors pourquoi ces qualités ne s’appliqueraient-elles pas aussi aux policiers?

Un sourire et un signe de la main : une manière de manifester votre soutien

Un grand nombre de Canadiens appuient la police et comprennent le travail essentiel qu’elle accomplit. Si vous faites partie de ce groupe, nous vous invitons à leur affirmer votre soutien. Remerciez les membres locaux de la GRC. Faites-leur un signe de la main. Même un simple sourire leur signifiera beaucoup. Un sourire ou bien un mot gentil d’un étranger peut souvent illuminer la journée d’un policier qui traite quotidiennement avec des gens en situation de crise, dont certains vivent les pires moments de leur vie. Pour ceux d’entre vous qui ne sont pas d’accord et qui ne reconnaissent pas la valeur de la police, sachez seulement que ces hommes et ces femmes qui travaillent fort et qui ont reçu une formation poussée viendront quand même à votre aide lorsque vous composerez le 911.

Ces braves hommes et femmes qui servent vos communautés méritent de tout cœur nos remerciements et, à tout le moins, notre respect.

Un scénario qui dérape

Un triste exemple de ciblage injustifié des forces policières se produit actuellement dans la collectivité de Prince George, dans le nord de la Colombie-Britannique, à la suite d’allégations non confirmées de conduite inappropriée de la part d’anciens membres de la GRC, qui font présentement l’objet d’une enquête. Pour être clair, les actes allégués sont répréhensibles et injustifiables s’ils sont avérés, et les personnes responsables devraient subir, le cas échéant, les conséquences appropriées.

À l’heure actuelle, au lieu d’attendre les résultats d’une enquête approfondie et transparente des faits, le tribunal de l’opinion publique juge et diffame nos agents de la GRC de Prince George. En plus de faire du mal à ces membres de la GRC et à leur famille, ce comportement est tout aussi dommageable pour d’autres personnes qui perdent au bout du compte leur respect pour la police, mettant ainsi en danger la sécurité de la collectivité.

Le directeur de la FPN de la région du Pacifique et du Nord et membre de la GRC, Chris Voller, en a fait état dans une lettre à la rédaction du Prince George Citizen en mars 2023.

Si vous êtes un policier, il n’y a aucune garantie que vous rentriez sain et sauf à la fin de votre journée.

Au début du mois de mars 2023, deux policiers ont été assassinés à Edmonton. En cette journée fatidique, ils faisaient exactement ce que les membres de la GRC de Prince George font tous les jours, c’est-à-dire répondre à un appel à l’aide au péril de leur vie. Au cours des trois derniers mois de 2022, cinq agents de police ont été tués. Ils se sont tous présentés à leur quart de travail ce jour-là; ils sont tous allés servir leur collectivité. Aucun des cinq n’est rentré chez eux.

Les membres de la GRC de Prince George quittent chaque jour leurs enfants, leurs conjoints et conjointes, pour aller travailler et protéger les gens de la collectivité. Contrairement aux gens qui exercent n’importe quelle autre profession, les membres de la GRC de Prince George n’ont qu’un objectif : ne pas être assassinés pendant leur quart et rentrer chez eux auprès des leurs après le travail. Oui, il y a d’autres emplois dangereux (p. ex. la lutte contre les incendies, l’exploitation forestière, le soudage sous l’eau, etc.). Toutefois, les gens qui exercent ces fonctions ne sont pas assassinés délibérément.

Les femmes et les hommes courageux et travailleurs de la GRC de Prince George comprennent ces risques, et ils continuent de répondre quand même aux appels à l’aide jour après jour. Récemment, ils ont été visés par des manchettes chargées d’insinuations, par des appels téléphoniques furieux, par des insultes dans la rue et par d’autres formes de mauvais traitements.

Les policiers sont des gens comme vous et moi. Ils ont des sentiments. Ils ont un cœur. De plus, ils se soucient profondément de ceux qui les entourent. Ils s’en soucient au point de continuer à servir la population dans des circonstances difficiles.