2 octobre 2025
Ottawa, Ontario – La Fédération nationale de police salue la publication d’une nouvelle étude nationale menée par lelaboratoire PTSS (Psychological Trauma and Stress Systems) qui corrobore fortement ce que les policiers canadiens et leurs familles savent depuis longtemps : de nombreux avis exprimés par le public, les médias et les experts en chambre sur les services de police au Canada sont de plus en plus négatifs et injustes, sans fondement factuel. Dirigée par le Dr Nick Carleton, cette étude fournit la toute première analyse nationale détaillée des blessures corporelles graves dépassant les normes légalement approuvées lors d’interventions policières, montrant que ce recours à la force est extrêmement rare et se produit à un taux beaucoup plus faible que les blessures physiques comparables dans d’autres professions, telles que les soins de santé.
La Fédération nationale de la police appelle les médias, les décideurs politiques et les leaders d’opinion à fonder leurs futures discussions sur le maintien de l’ordre au Canada sur des preuves s et non sur des suppositions. Les descriptions faites par les médias et les commentaires du public ou des « experts » négligent souvent la complexité du processus décisionnel de la police, en particulier dans les situations à haut risque impliquant la sécurité publique. L’étude a révélé que les dommages graves impliquant des policiers d’ s utilisant une force excessive par rapport aux normes légalement approuvées se produisent dans moins de 0,001 % des interactions, mais que les discours publics dénigrent souvent les agents individuels. En revanche, des dommages similaires dans le secteur de la santé sont plus souvent attribués à des problèmes systémiques. Ce déséquilibre dans la perception peut avoir de graves conséquences : il érode la confiance du public, nuit aux relations entre la police et la communauté et sape les efforts de recrutement, de fidélisation et de réconciliation.
Entre 2014 et 2023, les blessures corporelles graves impliquant des violations de la politique ou du code de conduite, définies dans l’étude comme « l’ e de la force dépassant les procédures opérationnelles standard légales en matière de force », ne se sont produites que dans 1,89 cas pour 100 000 interventions policières (1 pour 53 000). À titre de comparaison, les préjudices évitables pendant les hospitalisations ont été signalés à un taux de 5 566,67 pour 100 000 hospitalisations (1 sur 18).
« Ces données nous montrent que les policiers canadiens font un travail incroyable, bien meilleur que ce qui est souvent dépeint dans les médias », a déclaré Brian Sauvé, président et directeur général de la Fédération nationale de police. « Nos membres de l’ , et tous les policiers sont souvent jugés injustement et critiqués par des personnes qui n’ont aucune expérience réelle du travail policier et ne disposent d’aucune donnée à ce sujet, alors que les données réelles montrent que les policiers servent leurs communautés avec compétence, compassion et professionnalisme. Il est temps que nous commencions à reconnaître et à célébrer leur excellence, comme nous le faisons pour d’autres professions dans la fonction publique. »
« Cette étude montre que lorsque l’on examine les faits, les policiers canadiens ne se contentent pas de bien faire leur travail, ils dépassent les attentes », a déclaré le Dr Nick Carleton, auteur principal de l’étude. « Les données corroborent également les preuves antérieures d’un double standard : dans le domaine des soins de santé, les erreurs sont généralement considérées comme involontaires ou comme des problèmes systémiques qui doivent être corrigés. Mais dans le domaine policier, même les incidents rares sont traités comme intentionnels ou comme des défaillances individuelles de et sont souvent médiatisés de manière sensationnaliste sans contexte approprié. »
Les policiers sont formés pour préserver la vie et n’utiliser la force qu’en cas d’ solument nécessaire pour protéger le public et eux-mêmes. Chaque incident au cours duquel des policiers ont recours à la force fait l’objet d’une surveillance étroite, notamment d’enquêtes civiles indépendantes visant à garantir le respect des autorités policières et des pratiques en vigueur.
Malgré ces systèmes rigoureux, les récits du public et des médias accusent ou sous-entendent trop souvent que les agents agissent avec une intention malveillante lorsqu’un sujet est blessé. À l’inverse, dans le domaine des soins de santé, des erreurs similaires entraînant des dommages physiques sont généralement considérées comme des accidents et donnent rarement lieu à des reproches individuels ou à un examen public.
« Les membres de la GRC et les policiers de tout le pays ont rejoint cette profession pour aider les gens », a ajouté M. Sauvé. « Ils ont l’esprit communautaire, font preuve d’empathie et sont résilients. Lorsqu’ils sont contraints de prendre des décisions difficiles dans des situations dangereuses et sous haute pression, ces moments restent gravés dans leur mémoire à jamais. Ils méritent notre soutien, et non des jugements fondés sur des informations erronées. »
Comme le montre clairement cette nouvelle étude, la grande majorité des interventions policières sont pacifiques, professionnelles et menées dans l’intérêt de la sécurité publique.
Lisez l’étude complète à l’adresse suivante : https://rsc-src.ca/en/voices/contextualized-assessment-duty-related-bodily-harm-associated-with-canadian-police-services
À propos de la Fédération nationale de la police :
La Fédération nationale de la police (FPN) représente environ 20 000 membres de la GRC en service au Canada et à l’étranger. Nous sommes le plus grand syndicat de policiers au Canada. La FPN se concentre sur l’amélioration de la sécurité publique pour tous les Canadiens, y compris nos membres de l’ , en plaidant en faveur d’investissements indispensables dans le continuum de la sécurité publique. Cela comprend des investissements dans les ressources policières et les équipements modernes, ainsi que dans des programmes sociaux tels que la santé, la lutte contre la toxicomanie et l’aide au logement, afin d’améliorer la sécurité et la qualité de vie dans les nombreuses communautés, grandes et petites, que nous servons à travers le Canada.
Pour plus d’informations sur la Fédération nationale de la police, visitez le site www.npf-fpn.com.
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