Le 27 septembre 2022
Vancouver (C.-B.) – Voici une déclaration de Brian Sauvé, président de la Fédération de la police nationale :
« La Fédération de la police nationale (FPN) soutient bon nombre des concepts et recommandations énoncés dans le rapport publié récemment par la province de la Colombie-Britannique, intitulé « A Rapid Investigation into Repeat Offending and Random Stranger Violence in British Columbia » (en anglais seulement).
Ce rapport fait état de 28 recommandations, dont plusieurs préconisent une planification et une collaboration interdisciplinaires entre les professionnels de la santé, de la santé mentale, de la lutte à la toxicomanie, des services sociaux, du logement et des services policiers.
Nos membres et tous les services policiers assument depuis beaucoup trop longtemps le fardeau des crimes répétés liés à la santé mentale et à la toxicomanie. En plus d’être injuste et malavisée, cette situation nous éloigne du véritable problème, à savoir les lacunes de services et de soutien pour les citoyens les plus vulnérables et marginalisés de la société. Ces derniers deviennent trop facilement victimes de ce type de crime, ou alors ils passent du côté des criminels.
De plus, en raison de divers changements législatifs, il est plus difficile pour les tribunaux de décider de peines appropriées. Comme tous les gouvernements cherchent à réduire les taux de récidive, il faut augmenter la recherche et le soutien partout au Canada pour s’attaquer de façon efficace aux problèmes fondamentaux qui causent la récidive.
Il existe plusieurs programmes de santé mentale efficaces au Canada, qui ont recours à une approche multidisciplinaire comprenant la collaboration entre les professionnels de la santé mentale, les services sociaux, la police et d’autres intervenants. Toutefois, dans les faits, des décennies de sous-financement ont grandement limité ces programmes dont nous avons désespérément besoin; surtout dans les collectivités rurales et éloignées.
Il est certain que la police sera toujours tenue de répondre aux appels liés à la santé mentale à risque élevé de violence pour protéger les personnes à risque, y compris les professionnels de la santé mentale; toutefois, de nombreux appels liés à la santé mentale à faible risque et de routine ne nécessitent pas la présence de la police.
Il n’est tout simplement pas viable ni constructif de continuer à s’attendre à ce que la police s’en charge seule en l’absence des autres piliers de soutien essentiels. »
À propos de la Fédération de la police nationale :
La FPN a été accréditée à l’été 2019 pour représenter environ 20 000 membres de la GRC en service au Canada et à l’étranger. Il s’agit du plus important organisme canadien de relations de travail dans la police et le deuxième en importance en Amérique du Nord. La FPN constitue la première association nationale indépendante à représenter les membres de la GRC.
La FPN vise à améliorer la sécurité de la population canadienne en s’efforçant d’améliorer le matériel et la formation et d’obtenir des mesures de soutien additionnelles pour nos membres qui ont été victimes d’un sous-financement depuis bien trop longtemps. L’augmentation des ressources et du financement de la GRC contribuera à une plus grande sécurité et à une meilleure qualité de vie des collectivités grandes ou petites que la GRC sert, partout au Canada.
Pour en savoir plus : https://npf-fpn.com/fr/
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Personne-ressource pour les médias :
Fabrice de Dongo
Gestionnaire, Relations avec les médias
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